Le procureur de la république s'est rendu avec une équipe de gendarmes au CHU de Cocody et a demandé à la famille d'Awa Fadiga, qui s'apprêtait à procéder à la levée du corps, de surseoir à l'inhumation pour lui permettre de faire une enquête sous 72h. Le Pr. Mamadou Koulibaly, qui se trouvait sur les lieux avec la famille.
Dernière modification : 17/03/2014
L'Union européenne et les États-Unis ont annoncé lundi des sanctions à l'encontre des personnalités ukrainiennes et russes jugées responsables de la situation en Crimée, après la proclamation de l'indépendance de la péninsule.
Bruxelles et Washington ne sont pas restés sans réagir au lendemain du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie. L'Union européenne a adopté lundi 17 mars des sanctions contre 21 personnalités ukrainiennes et russes, jugées responsables du vote annexionniste de la Crimée par la Russie, a annoncé le ministre lituanien des Affaires étrangères, Linas Linkevicius.
Parallèlement, le président des États-Unis, Barack Obama, a également décrété lundi des sanctions contre sept hauts responsables gouvernementaux et politiques, a annoncé la Maison Blanche.
Parmi les personnes visées par des gels d'avoirs aux États-Unis, selon l'exécutif, figurent le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, la présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), Valentina Matvienko, ainsi que deux proches conseillers du président Vladimir Poutine. Le président déchu Viktor Ianoukovitch est également visé par des sanctions américaines
Sanctions supplémentaires dans les prochains jours
"Nous essayons d'envoyer le message le plus fort possible à la Russie", afin qu'elle "comprenne combien la situation est grave" au lendemain du "soi-disant" référendum en Crimée, avait déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à son arrivée à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Les ministres européens des Affaires étrangères "viennent de décider des sanctions – restrictions de visas et gels d'avoirs – contre 21 responsables ukrainiens et russes", a déclaré Linas Linkevicius sur son compte twitter.
Des sources diplomatiques ont précisé que les sanctions visaient treize responsables russes et huit Ukrainiens pro-russes. Toujours selon Linas Linkevicius, l'UE devrait prendre des "sanctions supplémentaires dans les prochains jours".
De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Elles correspondent à l'application de la deuxième étape de la "réponse graduée" sur laquelle s'étaient entendus les chefsd'État et de gouvernement européens lors de leur réunion extraordinaire sur l'Ukraine du 6 mars.