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jeudi 27 mars 2014

Ah Enfin la justice se réveille .





Le procureur de la république s'est rendu avec une équipe de gendarmes au CHU de Cocody et a demandé à la famille d'Awa Fadiga, qui s'apprêtait à procéder à la levée du corps, de surseoir à l'inhumation pour lui permettre de faire une enquête sous 72h. Le Pr. Mamadou Koulibaly, qui se trouvait sur les lieux avec la famille.

mercredi 26 mars 2014

AWA FADIGA , 25 ANS, AGRESSÉE MEURT PAR MANQUE DE SOIN AU CHU DE COCODY. CE QUI S'EST PASSÉ




AWA FADIGA , 25 ANS, AGRESSÉE MEURT PAR MANQUE DE SOIN AU CHU DE COCODY. CE QUI S'EST PASSÉ
Ce drame a choqué plus d'un... C'est l'histoire de cette jeune mannequin ivoirienne du nom de Awa Fadiga , 25 ans décédée par manque de soin au Chu de Cocody après avoir été sauvagement agressée par des individus non encore identifiés


Nous sommes le dimanche 23 mars 2014 , Awa Fadiga après avoir quitté ses amis des deux plateaux pour rejoindre Treichville , emprunte un taxi compteur  qu’elle ne savait , la mènerait vers une destination sans retour.


Entre Agban et la Liberté, Lors d’une lutte dans le véhicule la jeune fille est projetée hors du taxi en mouvement et en pleine circulation. Awa est grièvement blessée. Les témoins la récupèrent très vite pour la transporter aux Urgences du CHU le plus proche. Le CHU de Cocody. De 22h à 13h , Aucune prise en Charge , aucun Médecin , aucun premier soin. Awa Fadiga agonise. N’ayant  encore payé aucun frais (puisqu’inconsciente) cette jeune fille a été laissé sur le sol. Parallèlement pendant plus de 24h  des recherches étaient effectuées par les parents pour retrouver leur fille. C’est grâce à la gendarmerie et la complicité de l’opérateur de téléphonie que le code du téléphone de la jeune sera trouvé ;  Les Parents pouvant ainsi contacter leur fille. Malheureusement ils sont accueillis au bout du fil par un gendarme. L’information leur ait donc laissée. Ils se rendent aussitôt au CHU de Cocody et contacte le médecin à charge du cas Fadiga. Ce médecin exige donc des frais pour l’ambulance qui doit la transporter aux scanner et autres frais. Ce qui a bien sûr été réglé très vite par les parents de la jeune fille dont la fin n’était plus loin. C’est quelques instants après qu’elle rendra l’âme.
C’est face à cette situation que des voix se sont levées de partout pour dénoncer ces comportements et actes indignes du corps médical en Côte d’ivoire et bien sûr en Afrique.
Alors on pourrait déjà se demander : C’est quoi un premier soin …. ? Si une jeune fille agressée peut être délaissée dans un grand hôpital pendant plus de 15 heures sans soin.
Qui sont nos médecins ? Où sont ils formés ? Qu’est ce qui  les intéresse réellement ? L’argent ou la santé ? Ne disons nous pas que la santé n’a pas de prix ? Alors pourquoi laissé cette jeune fille mourir ainsi comme si elle a avait refusé de régler ses soins.
Qui est censé transporter les populations ? Des chauffeurs ou des agresseurs ?
Cette situation doit aujourd’hui interpeller nos pouvoirs publics et le gouvernement qui ne doit pas laisser impunis ces agissements des Responsables  du CHU de Cocody.
Des voix se sont levées sur le web et même des appels à manifestation pour dénoncer et mobiliser.
Une page facebook a également été créée pour une pensée à la défunte et demander que justice soit faite. En seulement 3h elle avait déjà dépassée la barre des 3000 abonnés. :  Awa Fadiga, Stop Plus Jamais Ca
Pour l’heure la famille de la jeune Awa Fadiga prépare dans la douleur les funérailles de leur bien aimée.
Toutes nos condoléances aux proches de Mlle Fadiga.  
Awa Fadiga , c’est toi c’est  moi. Si rien n’est fait un frère, un ami ou une sœur pourrait aussi victime d’un drame. Alors Agissons !!!

http://www.avaaz.org/fr/petition/Etat_de_Cote_dIvoire_Ministere_de_la_Sante_Pour_que_les_hopitaux_ne_soient_plus_des_mouroirs/?cNJVihb
c'es le lien de la Pétition.

lundi 17 mars 2014

La circulation alternée : moins de bouchons, plus de contraventions

La circulation alternée, imposée aux automobilistes de Paris et sa petite couronne pour tenter de faire baisser le niveau de pollution, a été globalement bien acceptée des conducteurs. Quelque 4 000 contraventions ont tout de même été dressées.

La qualité de l'air, plombée par des taux de particules trop élevés dans de nombreuses régions ces derniers jours, était globalement meilleure lundi 17 mars, mais des points noirs subsistaient en Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Bourgogne.
En Île-de-France, où la circulation alternée a été partiellement imposée, la concentration moyenne en particules devait être comprise lundi entre 40 et 55 microgrammes par m3, le seuil d'information étant fixé à 50 microgrammes et celui d'alerte à 80.
Pour mardi, Airparif, en charge de la surveillance de la qualité de l'air, a indiqué prévoir "une nette amélioration" de la situation dans la région francilienne, sans dépassement des seuils d'information ou d'alerte.
Le gouvernement doit encore annoncer s'il maintient ou pas pour mardi la mesure de circulation alternée, mise en place lundi pour la première fois depuis 1997. Les transports en commun sont gratuits depuis vendredi.
Près de 4 000 procès-verbaux
Au cours de cette journée historique, à midi, 3 859 procès-verbaux ont été dressés pour non-respect de la circulation alternée et 1 884 infractions pour d'autres motifs ont été relevées, a annoncé la préfecture de police de Paris. Parmi ces motifs figurent le non-respect de la réglementation par les poids lourds en transit.
"Le comportement de 27 contrevenants a nécessité l'immobilisation administrative de leur véhicule", est-il précisé. La PP se félicite néanmoins que "les appels au civisme et au respect de la réglementation ont été largement respectés et suivis d'effet, 90 % des véhicules en circulation dans la capitale se révélant être des véhicules autorisés à circuler".
Un trafic décongestionné
La mesure "a entraîné 60% de congestion en moins sur les axes franciliens, ce qui est vraiment énorme", a déclaré Françoise Hardy, chargée de la circulation et la sécurité routière, lors d'un point presse.
"Nous sommes dans les moyennes les plus basses jamais atteintes", a-t-elle assuré, précisant que vers 9 heures, seuls 40 km de bouchons avaient été relevés contre 120 km en temps normal.
La mesure a favorisé, par ailleurs, la fréquentation des sites en ligne de covoiturage et de location de voitures, qui ont enregistré lundi des pics d'activité.
E-loue, qui se présente comme la première centrale de réservation entre particuliers, constatait dès dimanche 30 fois plus de demandes pour des locations de voitures en Île-de-France. Et l'important était pour ces véhicules d'avoir une plaque d'immatriculation impaire, seule autorisée à circuler lundi 17 mars, jour impair.
La mesure représente toutefois un coût pour la région. Jean-Paul Huchon, président PS d'Île-de-France, a déclaré lundi que la gratuité des transports franciliens instaurée depuis vendredi coûtait à sa région 4 millions d'euros par jour et qu'il allait demander un effort à l'État. "C'est le Stif, donc la région, qui paye" cette gratuité qui restera en place "jusqu'à la fin du pic de pollution", a indiqué le responsable sur LCI.
Avec AFP

Bruxelles et Washington sanctionnent des responsables russes et ukrainiens

© AFP
Texte par FRANCE 24 
Dernière modification : 17/03/2014

L'Union européenne et les États-Unis ont annoncé lundi des sanctions à l'encontre des personnalités ukrainiennes et russes jugées responsables de la situation en Crimée, après la proclamation de l'indépendance de la péninsule.

Bruxelles et Washington ne sont pas restés sans réagir au lendemain du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie. L'Union européenne a adopté lundi 17 mars des sanctions contre 21 personnalités ukrainiennes et russes, jugées responsables du vote annexionniste de la Crimée par la Russie, a annoncé le ministre lituanien des Affaires étrangères, Linas Linkevicius.
Parallèlement, le président des États-Unis, Barack Obama, a également décrété lundi des sanctions contre sept hauts responsables gouvernementaux et politiques, a annoncé la Maison Blanche.
Parmi les personnes visées par des gels d'avoirs aux États-Unis, selon l'exécutif, figurent le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, la présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), Valentina Matvienko, ainsi que deux proches conseillers du président Vladimir Poutine. Le président déchu Viktor Ianoukovitch est également visé par des sanctions américaines
Sanctions supplémentaires dans les prochains jours
"Nous essayons d'envoyer le message le plus fort possible à la Russie", afin qu'elle "comprenne combien la situation est grave" au lendemain du "soi-disant" référendum en Crimée, avait déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à son arrivée à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Les ministres européens des Affaires étrangères "viennent de décider des sanctions – restrictions de visas et gels d'avoirs – contre 21 responsables ukrainiens et russes", a déclaré Linas Linkevicius sur son compte twitter.
Des sources diplomatiques ont précisé que les sanctions visaient treize responsables russes et huit Ukrainiens pro-russes. Toujours selon Linas Linkevicius, l'UE devrait prendre des "sanctions supplémentaires dans les prochains jours".
De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Elles correspondent à l'application de la deuxième étape de la "réponse graduée" sur laquelle s'étaient entendus les chefsd'État et de gouvernement européens lors de leur réunion extraordinaire sur l'Ukraine du 6 mars.

Thomas Pesquet : un Français en partance pour l’espace


         
© ESA
Texte par Sébastian SEIBT 
Dernière modification : 17/03/2014

À 36 ans, Thomas Pesquet devient le dixième Français à décrocher un ticket pour l’espace et le premier depuis 2008. Ce jeune astronaute livre à FRANCE 24 ses impressions sur sa future mission.

Thomas Pesquet est devenu, lundi 17 mars, le premier astronaute français depuis 2008 à avoir reçu son billet pour un voyage dans l’espace. Ce jeune homme de 36 ans doit se rendre en 2016 à bord de l’ISS (la Station spatiale internationale) pour une mission de six mois.
Qui sont-ils ? Que font-ils ?
Thomas Pesquet embarquera à bord de la navette Soyouz en 2016 pour rejoindre l'ISS et il doit rentrer sur terre en mai 2017. La mission à laquelle il participera portera "sur les domaines de la recherche sur l’Homme, la biologie, les matériaux ou le développement technologique”, a précisé, lundi 17 mars, le ministère français del'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le Français sera le dernier de la fournée 2009 des astronautes européens sélectionnés par l’ESA à partir dans l’espace. C’est l’Italien Luca Parmitano qui a décolé le premier, en mai 2013, pour une expédition de 166 jours à bord de l’ISS. La seule femme parmi ses six aventuriers européens de l’espace, l’Italienne Samantha Cristoforetti doit décoller en novembre 2014.
Né le 27 février 1978 à Rouen, en Normandie, Thomas Pesquet est le dixième Français de l’histoire de l’aventure spatiale à décrocher ce précieux sésame. Il avait été sélectionné par l'Agence spatiale européenne (ESA) en mai 2009, avec cinq autres astronautes de la jeune génération, parmi plus de 8.000 candidats. Il est le plus jeune membre du corps des astronautes européens à embarquer pour l’ISS dans deux ans.
Ce féru de sport (basket-ball, plongée sous-marine) et musicien amateur (saxophone) livre à FRANCE 24 ses premières impressions après l’annonce de sa participation à la mission spatiale pour l’ISS.
FRANCE 24 : Vous êtes devenu le premier astronaute français à participer à un voyage spatial depuis 2008, comment vivez-vous cette sélection ?
Thomas Pesquet : Je ne vais pas bouder mon plaisir, d’autant que je vais devenir le premier Français à participer à une mission de longue durée sur l’ISS. Je suis heureux et très fier. Surtout en pensant à tous ces astronautes qui m’ont précédé et que je regardais comme des extraterrestres lorsque j’étais plus jeune.
FRANCE 24 : Avez-vous l’impression d’être, vous-même, devenu un extraterrestre ?
T.P. : Le côté exceptionnel, on le voit surtout dans le regard des gens. Pour ma part, je me considère comme quelqu’un d'ordinaire. Quand je fais mon footing, j’ai parfois l’impression d’être trop lent et je trouve aussi, de temps en temps, que j’ai du mal à me réveiller à l’heure le matin. On peut dire que je suis quelqu’un de normal qui fait quelque chose d’extraordinaire.
FRANCE 24 : Avez-vous évoqué votre voyage à venir avec Léopold Eyharts, le dernier français à avoir été à bord de l’ISS en 2008 ?
T.P. : Bien sûr. Léopold Eyharts continue de travailler au sein de l’ESA et je lui ai demandé des conseils. Outre les points scientifiques abordés, il m’a aussi parlé de l’importance de la nourriture car nous avons la chance de pouvoir emmener des plats français avec nous dans l’espace. Je vais donc réfléchir aux menus que j’aimerais déguster durant mon voyage. Il a aussi souligné à quel point la musique peut rendre le séjour plus agréable. J’ai jusqu’à 2016 pour préparer mes “play-lists”, ça devrait me laisser un peu de temps. Mais je peux d’ores et déjà dire qu’il devrait y avoir de la musique électro et du jazz.
FRANCE 24 : Avez-vous construit votre parcours professionnel - ingénieur spatial puis pilote de ligne pour Air France - dans le but de partir dans l’espace ?
T.P. : Je ne me suis jamais dit que j’allais devenir astronaute. Il n’y a pas d’école pour ça et essayer d’empiler les diplômes pour construire un CV d’astronaute ne fonctionnerait pas à mon avis. J’ai fait des études d’ingénieur spatial parce que j’étais passionné par ça, et j’ai voulu devenir pilote de ligne car j’avais envie de me confronter au terrain. En outre, j’ai beaucoup étudié et travaillé à l’étranger [Canada, Espagne, Allemagne, ndlr]. Au final, en suivant ce que j’aimais faire, j’avais les trois qualités qui font, d’après moi, un bon astronaute : un solide bagage académique et scientifique, une expérience opérationnelle et une carrière internationale.
FRANCE : Maintenant que vous êtes sûr de partir pour l’espace, le plus dur est derrière vous non ?
T.P. : Pas du tout. Je vais être soumis, à partir de demain, à un entraînement intense de deux ans. Il faut apprendre à bien connaître les différents modules de la station spatiale internationale, les astronautes doivent également être capables de piloter Soyouz [le véhicule spatial] et je vais aussi m’entraîner aux sorties spatiales. Il faut, en outre, avoir un bon niveau en russe et je vais donc me perfectionner dans cette langue que j’étudie maintenant depuis cinq ans.
En clair, 90% de mon temps va maintenant se dérouler à l’étranger. C’est peut-être l’aspect le plus dur de toute cette aventure : réussir à maintenir malgré tout une vie personnelle stable. En fait, les astronautes ne commencent à souffler qu’une fois qu’ils sont dans l’espace.

La Bourse de Moscou rebondit au lendemain du référendum en Crimée


    AFP
    La Bourse de Moscou, le 15 janvier 2009La Bourse de Moscou, le 15 janvier 2009
    La Bourse de Moscou, le 15 janvier 2009La Bourse de Moscou, le 15 janvier 2009
    La Bourse de Moscou a fini sur un fort rebond lundi, les investisseurs se montrant rassurés par les sanctions européennes et américaine, qui visent des personnalités liées à la crise en Ukraine et épargnent les entreprises.
    L'indice Micex (libellé en roubles) a bondi de 3,74% et le RTS (en dollars) de 4,91%.
    Ils avaient chuté à des niveaux inédits depuis la crise de 2009 en raison des risques de sanctions économiques contre Moscou lors des jours précédant le référendum en Crimée.
    Le rouble, qui a chuté de 12% face à l'euro depuis le début de l'année, s'est repris et valait vers 15H00 GMT 50,58 roubles pour un euro et 36,30 roubles pour un dollar.
    "Les principales raisons du mouvement, ce sont la victoire de la Russie dans la lutte pour la Crimée et le fait que les Occidentaux ne prennent pour l'instant pas de mesures concrètes", a expliqué l'analyste Roman Gritchenko, cité par l'agence Ria-Novosti.
    Après un vote sans surprise massif en faveur d'un rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie, la place financière russe avait démarré la journée en hausse. Elle a nettement accéléré après l'annonce, attendue, de sanctions de la part de l'Union européenne, suivie par Washington.
    Bruxelles a décidé de gels d'avoirs contre 21 responsable ukrainiens et russes, dont 13 Russes et a promis de nouvelles sanctions dans les prochains jours. Aucun membre du gouvernement russe n'est visé par l'UE, ni aucune société russe.
    "C'est le strict minimum attendu", a commenté Marc Chandler, analyste de Brown Brothers Harriman.
    Parmi les entreprises cotées, la banque publique Sberbank a ainsi vu son action bondir de 7,28%, la banque VTB de 3,44%, l'opérateur de la Bourse de Moscou 3,60%, le géant gazier Gazprom de 1,57%, le spécialiste du porte-monnaie électronique Qiwi 14,90%.
    Les sanctions "se concentrent comme prévu sur des responsables clés, mais le nombre visé est moins important que ce qu'indiquaient les rumeurs", ont relevé de leur côté les analystes de Capital Economics.
    Côté américain, les sanctions visent 11 personnes (sept Russes et quatre personnes accusées de collusion avec la Russie en Ukraine) et frappent cependant très près du président russe Vladimir Poutine, avec notamment un vice-Premier ministre et deux conseillers du Kremlin.
    Au delà du soulagement immédiat sur les marchés, les économistes de Capital Economics ont cependant souligné que l'économie russe n'était "pas si immunisée contre l'escalade géopolitique actuelle que ce que l'on pensait".
    L'économie russe se situait déjà en phase de ralentissement avant l'escalade de la crise politique ukrainienne en la pire confrontation diplomatique entre Moscou et les pays occidentaux depuis la fin de la Guerre froide.
    Avec le risque de sanctions et de fuite de capitaux étrangers, les économistes craignent désormais un choc difficile à supporter pour l'économie russe.
    "Une récession sera difficile à éviter", ont résumé lundi les économistes de la banque publique VTB Capital, prévoyant une contraction de l'économie aux deuxième et troisième trimestres et une croissance nulle du produit intérieur brut (PIB) sur l'année.
    "De nombreux signes montrent que l'économie est frappée par un choc lié à l'incertitude ambiante. (...) Les entreprises retardent leurs investissements et les embauches, tandis que les ménages retardent les dépenses non indispensables", ont-ils expliqué.
    La semaine dernière, l'ex-ministre russe des Finances Alexeï Koudrine, très respecté des milieux d'affaires internationaux, a averti que l'économie russe pâtissait déjà des conséquences des tensions autour de l'Ukraine, avant même que des sanctions aient été imposées à la Russie.
    "Les crédits contractés par nos entreprises à l'étranger s'élèvent à 700 milliards de dollars actuellement. Aujourd'hui, cela commence à se réduire du fait que de nombreuses lignes de crédit seront supprimées, certains projets communs vont être stoppés, et cela a même déjà commencé", a-t-il expliqué.
    Première publication : 17/03/2014

    La marine américaine s'empare d'un pétrolier chargé illégalement en Libye



    La marine américaine s'empare d'un pétrolier chargé illégalement en Libye

           
    © AFP
    Texte par FRANCE 24 
    Dernière modification : 17/03/2014

    Le tanker battant pavillon nord-coréen qui s'était approvisionné illégalement dans un port de l'est libyen tenu par des rebelles a été arraisonné lundi en Méditerranée par des forces spéciales de la marine américaine.

    Ce sont finalement les forces spéciales de la marine américaine qui ont rattrapé, le Morning Glory ("Gloire du matin"). Le pétrolier, battant pavillon nord-coréen, transportait du brut acheté illégalement aux combattants rebelles qui occupent les terminaux pétroliers de l'est libyen.
    L'intervention des Navy Seals, approuvée par le président Barack Obama, a eu lieu peu après 2 heures GMT, lundi 17 mars, "dans les eaux internationales au sud-est de Chypre", a précisé le responsable du service de presse du Pentagone, l'amiral John Kirby, dans un communiqué.
    Personne n'a été blessé "lorsque les forces américaines, à la demande à la fois des gouvernements libyen et chypriote, ont abordé et pris le contrôle du pétrolier Morning Glory, un navire qui avait été capturé un peu plus tôt ce mois-ci par trois Libyens armés", explique le communiqué.
    Retour en Libye sous escorte américaine
    D'une capacité de 37 000 tonnes, le Morning Glory "transporte une cargaison de pétrole qui appartient à la Compagnie nationale libyenne des pétroles. Le navire et sa cargaison avaient été obtenus illégalement dans le port d'al-Sedra", tenu par des rebelles autonomistes libyens, ajoute le Pentagone.
    Piloté par un équipage de la marine américaine, le tanker fait à présent route vers l'ouest de la Méditerranée, sous escorte. Il va "bientôt être acheminé vers un port de Libye", a précisé le Pentagone.
    Le navire a été au centre d’une polémique qui a coûté son poste au Premier ministre libyen, Ali Zeidan, destitué par les députés du Congrès général national (CGN), qui s'est réfugié en Europe.
    Si le bâtiment bat pavillon nord-coréen, le régime de Pyongyang a démenti toute responsabilité.
    Avec AFP et Reuters